Aller au contenu

Discussion:Chassepot modèle 1866

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons
[modifier le code]

La section ci-dessous est absolument identique à une partie de la page : [1]


==Présentation détaillée==

Dérivé du fusil d'infanterie d'essai dit du camp de Châlons, le Chassepot fut adopté le 30 août 1866 sous l'appellation officielle de fusil d'infanterie Mle 1866. Il tirait une munition de 11mm à cartouche en papier. Des modifications sont apportés, en particulier sur la queue de détente, les organes de visée et la baguette de nettoyage puis la fabrication en série est lancée. Rompant définitivement avec le chargement par la bouche des systèmes antérieurs, il est le premier système d'arme à culasse mobile ce qui augmentait considérablement la cadence de tir de l'époque. Au printemps de 1867 la toute récente Manufacture Impériale de St-Etienne sortie les premières armes de série.

La première unité à en être doté est le bataillon des Chasseurs à pied de la Garde en septembre 1866 et sa première intervention au combat à lieu en 1867 à Mentana où il y a "fait merveille" selon les propres mots du général de Failly. Il sera encensé par l'État-major et nos dirigeants politiques malgré ses défauts (aiguille fragile, encrassement important du à l'utilisation d'une cartouche à poudre noire, ratés de percussion...). Afin de réaliser l'obturation et empêcher les gaz de s'échapper vers l'arrière la tête de culasse comporte un joint en caoutchouc vulcanisé, une première en cette période d'innovation technologique. Le système est fiable mais fragile, il a été adopté précipitamment afin de faire face aux menaces de guerre avec la Prusse et de ce fait le grand pas qu'aurait été l'adoption d'une cartouche metallique n'a pas été possible. Malgré tout il sera l'un des meilleurs fusils de son temps et inaugurera la fabrication en grande série au sein de manufactures d'État. Devant les énormes besoins en armes de cette époque l'industrie privée sera également mise à contribution. La firme Cahen Lyon et cie, détentrice du brevet, ne pouvant assurer seule et dans les temps la fourniture de milliers d'armes commandées par l'État, fera appel à de nombreux sous-traitants dans toute l'Europe.

La défaite de 1871 sonne le glas du Chassepot, ses défauts intrinsèques et les énormes pertes en matériels lui ont été fatals. L'adoption du Mauser 1871 par la Prusse accélerera son remplacement par le système Gras 1874.Un certain nombre de Mle 1866 (fusil et carabines)seront modifiés pour tirer les cartouches métalliques de 11 mm Gras. Ils prennent le noms de Fusils ou Carabines 1866/1874. Le Chassepot finira ses jours en arme de surplus vendues notamment par la firme Manufrance de Saint-Etienne. Les derniers utilisateurs militaires seront les marins qui le garderont jusqu'en 1878 date à laquelle lui succède le Kropatschek de marine mle 1878.


Nombre de cartouches fabriquées

[modifier le code]

L'article affirme : "le fait que seules 500 000 cartouches ont été fabriquées alors que l'armée française compte un million de soldats lors de cette guerre, sont des éléments qui expliquent la défaite française"

Le nombre de 500 000 cartouches me paraît faux : il reviendrait à dire que pour toute la durée de la guerre seul un soldat sur deux disposait d'une seule cartouche pour son fusil. Même en ne retenant du million de soldats que ceux équipés d'un fusil Chassepot, le chiffre me semble ridiculement bas.

De plus, ce chiffre semble en contradiction avec l'article sur la Guerre franco-allemande de 1870 où est écrit :

"La dotation du fantassin français est de 134 cartouches par homme, 90 dans le sac, 24 à la réserve divisionnaire, et 20 dans les caissons de parc du corps d'armée. À la veille de la guerre, la France disposait d'un stock de 1 037 000 fusils Chassepot."